Sunday 17 March 2013

We all have rights, deal with it.


Des droits pour tous ?

Le lundi 5 décembre 2011, le club des droits de l’homme, dirigé par Mme Smart, a organisé une série de projections cinématographiques. Notre classe de seconde a assisté au premier film : Rabbit Proof Fence. Cette journée mise en place en l’honneur des droits de chacun nous a permis de nous rendre compte de la situation d’hier mais aussi de celle d’aujourd’hui. 

Malgré une première déclaration des droits de l’homme en 1789 puis une suite d’adaptations à nos sociétés actuelles, peut-on-dire qu’aujourd’hui nous possédons tous des mêmes droits ? Certes la misère, la malnutrition et les différents problèmes sociaux et économiques doivent bénéficier d’une attention toute particulière mais les droits de l’homme, de la femme et de l’enfant, encore menacés dans certains Etats ne sont-ils pas aussi importants ? Ils sont négligés, tant dans les pays développés que dans les pays les plus pauvres. Nos semblables n’en meurent-il pas? Troy Davis exécuté il y a peu de temps, au Etats-Unis, sans que sa criminalité ait réellement été prouvée en est un exemple. 

La campagne de sensibilisation du lundi 5 décembre 2011 a eut un effet criant sur chacun d’entre nous. Le film « Rabbit Proof Fence » réalisé par Philippe Noyee en 2002 met en scène trois jeunes filles aborigènes, victimes de la société australienne de 1930. Je ne m’attarderai pas sur les critiques abondantes de mes camarades sur la lenteur de l’action. Mais cette « rapidité fulgurante » ne décrit-elle pas à sa façon l’évolution des droits de l’homme dans notre société ? Ces jeunes filles de 14, 10 et 8 ans, courageuses, combattantes sont capturées et déportées sous nos yeux (car c’est une histoire vraie !) dans un camp ou la couleur de la peau déterminera leur vie. Maitre ou esclave ? La traversée entière de l’Australie à pied qu’elles effectuent et l’état dans lequel elles arrivent dans ce lieu qu’elles appellent «Home» mais qui est lui aussi menacé, insistent sur le fait que la liberté est le bien le plus précieux qu’un homme possède. 

Les droits de l’homme méritent d’être défendus par chacun, pour chacun. La présence de la peine de mort dans 58 pays aujourd’hui montre qu’ils ne sont respectés qu’en partie. Une lutte s’est créée et se développe sur notre planète. Si tout le monde, vous y compris, met un peu du sien elle mènera sur le droit chemin. Celui où êtes et où ils rêvent d’aller. 

Camille Morand Duval (2nde 2)

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