Day of Silence

Le ‘Day of Silence’, littéralement la journée du silence, est une journée annuelle organisée à travers le monde afin de protester contre le harcèlement et les persécutions dont peuvent être victimes des élèves homosexuels, bisexuels et transgenres au quotidien. 
Les élèves qui décident de participer font vœu de silence pendant cette journée : cela représente symboliquement le fait que de nombreux élèves ne peuvent exprimer ouvertement leurs opinions ou préférences sexuelles.
Le CVL (Conseil de Vie Lycéenne) a décidé, sur l’initiative de Valentine Dussoullier, Gabrielle Parke et Allegra Venturi, d’organiser une telle journée au lycée afin de sensibiliser les lycéens à ce que peuvent vivre certains de leurs camarades sans qu’ils s’en doutent. Notre objectif est de montrer que les discriminations ne doivent pas subsister dans notre établissement et de rappeler à chacun qu’on peut et doit agir, lutter contre ces discriminations !
Un peu d’histoire ? La première journée a été organisée par Maria Pulzetti, alors étudiante à l’Université de Virginie, et d’autres de ses  camarades, en 1996. Son but était de mobiliser le plus grand nombre possible de gens, en sachant que des conférences et autres rencontres n’attirent généralement que des gens déjà concernés. Nous avons donc décidé, à notre niveau, de faire de même et de chercher à mobiliser le maximum de lycéens pour rendre cette journée efficace et donner confiance à tous ces jeunes gens qui n’osent parler et se revendiquer.
Le vendredi 17 mai aura donc lieu le premier ‘Day of Silence’ du Lycée Français Charles de Gaulle : entre 8h30 et 10h30 seront distribuées des T-shirts à tous ceux qui le souhaitent, afin que ceux décidant de soutenir cette action soient visibles tout au long de la journée. Pour une première fois, nous avons décidé de maintenir le silence pendant la récréation matinale, soit un quart d’heure, car nous sommes peut-être optimistes mais comprenons qu’il n’est pas facile de garder le silence toute une journée !
En espérant que la journée se passe dans le silence… et la gaité !

Arthur LAROCHE

La Course qui fait la différence.

La Course qui fait la différence. MAI 2013

Ma course contre la faim, je m’en rappelle, et même ; je m’en rappelle très bien.

C’est peut être parce que j’avais réussi à lever une belle somme en  faisant dix tours, a dix ans et ronde comme une boule, à la grande surprise de quelques portefeuilles qui se disait que deux ou trois tours serais largement suffisant pour m’abattre.

Je dois dire que j’en étais fier, et que ce jour la, alors que nous courrions tous ensemble je me suis dis qu’on faisais tout de même un petit quelque chose a l’échelle de l’individu qui aboutirai a une belle et grande chose sur un autre continent et pour un autre enfant.

Aujourd’hui, c’est ma petite sœur qui est venus me voir avec une histoire et un but similaire. Elle me raconta qu’on lui avait parlé du Bangladesh, et qu’elle savait, à la différence de ses copines, comme elle tint à le préciser, que le pire problème y était les « tsunamis. » C’en est un, mais il y  en a bien d ‘autres ; la pauvreté, la surpopulation, l’instabilité…par contre le Bangladesh fait des progrès.

Et avec une industrialisation rapide, des villes motrices comme Dhaka et Chittagong, une croissance positive de leur IDH* (grâce a de nombreuses ONG et des programmes sociaux qui, par exemple, encourage le développement de l’éducation et l’amélioration des conditions de vie) le Bangladesh se place comme la prochaine onzième économie émergente.

Vous aussi vous pouvez participer si vous le voulez, et c’est la ou Action contre la Faim, et leur projet au sein du lycée rentre dans l’histoire.

Le Fléau contre la faim est un fléau mondial, terrible, et contre lequel nous nous devons d’agir. Cette classe de CE2 l’a compris.

Une histoire qui les à particulièrement touchée, entre celle de la petite de 4 ans qui va pêcher tous les jours avec un grand filet pour sa famille, ce garçon de douze ans qui ne peut finir sa scolarité et devenir alphabète car il doit sans cesse changer d’écoles puisque toutes se détruisent  due au climat, c’est celle de ce petit bébé aux bras minuscules.

« C’est action contre la faim qui la sauvé au Bangladesh, avec une petite bande. Rouge, Orange et Verte.D’abord elle était rouge parce que le bébé n’avais rien à manger, mais on a donner des sachets avec de la nourriture forte en vitamines à sa maman et après la bande était verte. » me dit-elle, tout en m’expliquant comment la course aller se déroulée.

Les élèves de l’ensemble des classes primaires, de 6ème et de 4ème  sont d’abord sensibiliser entre Le 22 mars et le 3 mai. Puis ils enfileront leur dossards ACF  ou AHH (Action Against Hunger) pour courir selon leur capacité.

La course aura lieu entre le 13 et le 17 mai et la récolte de fond marche selon un système de tours/ sponsors. Il faut trouver des sponsors auprès de ses proches, ses amis, ses voisins, ses professeurs par exemple, puis faire de son mieux.

Pour vous donner quelque chiffre, preuve de la réussite de ce projet  au cœur duquel vous êtes, car les élèves en sont le moteur : en mai 2012, 1010 établissements scolaires et près de 260 000 jeunes se sont moblisés en France et dans le monde lors de la Course contre la Faim pour collecter plus de 3 millions d’euros.

Alors enfiler vos baskets car on vous attend sur la ligne de départ ! And remember every penny helps.

* Indice de Développement Humain

Victoria TAITTINGER

Site web de AAH : http://www.actionagainsthunger.org.uk/

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