Hey Everyone :) Here is the December issue which just came out in school today ( Il doit rester des copies au CDI ou en Vie Scolaire- Premiere et Terminale)
We hope you enjoy it!
If you want to leave any comments feel free to do so, or email any suggestions or concerns.
And if you'd like to be part of our Team contact Victoria Taittinger via Facebook or at victoria.taittinger@gmail.com
All the best wishes for the coming new year x
Reverb December 2013 issue
Reverb
Le site de Reverb, le journal du lycee Francais Charles De Gaulle de Londres.
Wednesday, 11 December 2013
Why even bother getting to school? By Victoria Taittinger
Why even
bother getting to school? By Victoria Taittinger
Vous avez tous remarqué les nouveaux horaires
d’ouverture et surtout de fermeture de notre grille bien aimée? Il y en a pour
qui ça à marché. Effectivement, il y a certes moins de retardataires, mais plus
d’élèves qui ratent la première heure.
En 6ème on ne pouvait même pas envisager une seule
seconde le fait d’être en retard : quelle horreur et quel stress de devoir
se présenter en classe tout penaud avec ce billet bleu à la main. Maintenant
ces petits qui on déjà la ‘chance’ de finir à 5 heures, doivent faire face à la
grille.
On les voit s’élancer en sortant à toute vitesse du
14 ou du 49 vers la grille qui commence déjà à se fermer tortueusement, lentement,
pour enfin se claquer juste au moment où ils y arrivent tout essoufflés.
Nous, les lycéens, on s’arrête et puis on râle
parce qu’au lycée, on ne rentre pas.
Les collégiens non pas le même traitement, ce qui
est normal et en accord avec la loi, mais évidemment nous n’avons que le bac ou
les A Levels à la fin de l’année, bagatelle.
Une heure de cours en moins? Pas de problème, c’est
beaucoup plus efficace qu’une retenue. Et puis en plus, voyons le bon côté des
choses : si on ne veut pas nous laisser aller en cours, tournons cela à
notre avantage… n’y allons pas ?
Oui, tout simplement, pourquoi ne pas prendre une
minute de plus pour boire votre thé, ou siroter lentement votre café le matin,
et c’est avec cette délicieuse minute de plus que vous arriverez à 8h30 au lieu
de 29. Sinon, faites vous arrêtez par votre mère à la porte qui vient de se
lancer dans une harangue interminable sur le fait que ses parents ne l’auraient
jamais laissée sortir comme ça, et que ce sera la pneumonie assurée.
Alors on retourne à l’intérieur, on attrape un bonnet
et une écharpe, et là c’est deux minutes.
Et si tout cela ne marche pas… pourquoi pas marcher
plus lentement pour éviter cette dissertation qui vous hante? Je suis sure
qu’on pense tous à ces petites choses, détails pas si insignifiants, qui nous
font arriver une minute trop tard au rond point. Après tout, ce n’est pas parce
qu'on meurt d’envie d’être en retard, c’est quand même plutôt désagréable, et
puis c’est dur d’arriver fashionably late après avoir couru trois étages
les cheveux plaqués sur le visage par ce bon vieux temps londonien.
La solution, partir plus tôt? Cela semble pourtant
cohérent, mais que peut-on faire contre le hasard? Ca ne dépend pas que de
nous, il y a une foule d’acteurs et d’éléments qui peuvent nous condamner à
passer une heure dans le froid et loin de nos salles de chéries.
Ma solution? Laisser la grille ouverte 10-15
minutes de plus, remplir un billet de retard et revenir au système de retenue,
5 billets équivalent à une retenue. Bien sûr si nous arrivons en retard il faut
qu’il y ait des conséquences, mais au moins faites que nous ne soyons pas obligés
de rater des cours pour autant. Ce n’est quand même pas le but! Il y a ceux qui
n’arrivent jamais en retard, mais jamais c’est un grand mot, et pourtant,
voyez-vous, il y en aura toujours beaucoup qui arrivent en retard sans le
vouloir.
PS : Surtout ne croyez pas que c’est par plaisir
sadique que l’on nous claque la grille au nez, c’est le règlement, et là est
tout le problème.
By Victoria Taittinger
Asteroid Galaxy Tour by Zoe Leclerc-Chalvet
Asteroid Galaxy Tour by Zoe Leclerc-Chalvet
It’s
been a while since we’ve heard from Asteroid Galaxy Tour (well, a year, really)
but I thought I should introduce you to their lively music.
I’m
pretty sure you know “Golden Age” or “Around the Bend” (featured in an iPod advert),
but they may be one of those songs you know without knowing the artist or title.
The fact that AGT are pop (grunge pop/ alternative psychedelic pop) directly
imported from Denmark does add a little exoticism, but that’s not all.
The
singer, Mette Lindberg, has a peculiar voice that kind of reminds me of a
child’s one. I would give you the name of a singer with a similar voice but… she’s
from Denmark, and it is incredibly unique.
Their
music is somewhat a mix between MGMT and Walk the Moon. It’s pop (which usually
isn’t a good thing in my point of view), it’s lively and you just can’t help
smiling! Try listening to “The Sun Ain’t Shining No More” (and if you can find
it, the remix by Thomas Gold) and you’ll see. Of course, like in every album, there
are softer songs, like “Hero” which is calmer and sounds sweet: it makes you
feel like you’re flying.
So
there you have it! Although they’ve been silent for a year now, they have been going
on since 2007 and making their way in the music industry: they supported Katy
Perry in 2009 and a show at Rock en Seine the same year - pretty neat!
As
usual, this band is a bit ‘hipsterish’ so if you’re more into the UK Top 50
than weirder and more alternative bands maaaaybe this it a bit too off the
beaten paths for you. But hey, I suggest you give them a try: worst case scenario
you don’t like their music, best case scenario you’ll join me in waiting for a
new album!
by Zoe Leclerc
L’Immigration : carburant ou obstruant?by Victoria Taittinger
L’Immigration : carburant ou obstruant?by Victoria Taittinger
Passer la frontière, prendre l’Eurostar, qui du Lycée ne l’a pas fait? En moins d’une heure on passe de Londres à Calais. Le temps d’une interruption momentanée de la conversation de l’autre côté de la glace, on passe les douanes françaises. Les douanes anglaises peuvent s’accompagner d’une question ou deux.
Nos deux pays, leurs occupants, et leurs politiciens, voient l’immigration légale et clandestine d’un œil très différent.
En France on remarque une jeunesse outrée,
indignée, et même scandalisée, s’élever contre l’expulsion de Leonarda et
Katchik*. Alors que nous nous préparions
à partir en vacances, nos camarades français, des bobos sentimentaux, se
déchainaient la clope à la main. Mais quel dommage de ne pas s’être enchainé
aux grilles du LFCDG en signe de manifestation ultime car, après tout, ne
sommes nous pas - pour la plupart - des immigrants?
Il faut avouer que leur action porta ses fruits et aboutit en une déclaration apologique d’Hollande vue comme un « fiasco » par des éditeurs de droite comme de gauche.
Je suis, comme lui, d’avis que les forces de
l’autorité manquèrent largement de discernement en allant chercher la jeune
fille en pleine sortie scolaire, apparemment sur l’insistance de sa mère. Bien
que les forces n’aient pas enfreint la loi, on ne peut qu’imaginer l’humiliation
de Leonarda qui s’est fait emportée devant ses camarades qui la croyaient
arrêtée. Par contre, que l’affaire ait trainée si longtemps et que le président
déclare, à cause de la pression publique, que Leonarda est en droit de revenir
pour finir sa scolarité en France seule
est honteux. On attend d’un gouvernement, d’un président, plus de force s’il
mène des décisions absurdes au lieu de faire face aux problèmes qu’il choisit
d’ignorer, en demandant personnellement à une jeune de fille de choisir entre
sa famille et la France. Au moins faut-il faire preuve de détermination.
L’immigration est un atout énorme pour tout pays qui est en mesure d’accueillir.
Mais il faut savoir faire la différence entre immigrants moteurs, immigrants cherchant l’asile, et les migrants qui viennent à la recherche d’aides sociales qu’on ne peut leur offrir. Ils peuvent se retrouver à Calais dans des centres à même le sol ou dans des bâtiments vides à attendre le prochain passeur pour les faire traverser la Manche - un passage qu’ils seront peu à réussir avec une Angleterre qui reste stricte quand à ses politiques d’immigration dirigées par David Cameron, premier ministre, et Theresa May, ministre de l’intérieur.
En effet, les clandestins ne trouvent pas leur place de ce côté-ci. Vous vous souviendrez peut être des camionnettes publicitaires qui sillonnaient Londres l’été dernier illustrées de menottes et d’un message, « Au Royaume-Uni illégalement ? Rentrez chez vous ou vous risquez de vous faire arrêtez. »
Sans compter, des messages téléphoniques « Go home ! », s’accompagnant d’un texte de loi présenté par le gouvernement imposant une vérification du statut légal d’un individu avant l’ouverture d’un compte bancaire ou d’une dispensation de soins médicaux propagent cette idée de rigueur. À cause de ces campagnes jugées trop brutales, le Royaume-Uni est vu par beaucoup comme un pays fermé à l’extérieur. Selon The Economist, l’immigration serait impopulaire auprès des Britanniques.
Ils y sont plus opposés que d’autres grands pays européens avec 62% de votants de l’avis que les immigrants sont un obstacle supplémentaire pour trouver un emploi.
Pourtant, les chiffres on l’air de progresser avec environ 2.5 millions sans emploi en septembre 2013 selon The Office for National Statistics et un taux de chômage qui est tombé à 7,6% (pour 11% en France du fait de la croissance de la population active). Le Royaume-Uni est en accroissement, avec une progression du PIB de 0.8% au troisième trimestre, alors que la France atteint le 0%.
Face à de tels chiffres, on comprend le problème de l’immigration clandestine; sans papiers il est difficile de participer à la croissance active d’un pays, mais par contre le resserrement dans l’octroyassions de visas à des travailleurs internationaux déjà employés par des entreprises et surtout pour les étudiants non européens est obsolète.
Cameron, qui a promis de passer la migration net –taux d’immigration moins le taux de migration– en dessous de 100 000 en 2015, étant donné quelle est actuellement à 216 000, à eu la brillante idée de s’acharner sur ceux qui voient encore l’attractivité du territoire anglais et qui y amènent avec eux la consommation, la production et les cultures qui font vibrer le grand Londres.
Il aimerait peut être pouvoir en faire autant contre les ressortissants européens et surtout l’afflux de Roumains et de Bulgares attendu l’an prochain après la levée de restriction à l’installation, mais qu’il le veuille ou non ils sont travailleurs et l’économie britannique en a besoin.
Un durcissement contre les clandestins est une chose, mais se mettre deux battons entre les roues par pur conservatisme alors que l’immigration est une force majeure et positive, quel génie ! Je dis chapeau bas pour les Tories.
Victoria Taittinger
[*lycéens étrangers expulsés puisqu’ils étaient
en France illégalement]
MAXIME CHATTAM (petite dédicace à Claire Brechet)
MAXIME CHATTAM (petite dédicace à Claire Brechet)
« La menace est permanente.
Inhérente à notre nature humaine et à la société
telle qu'elle est construite.
Je ne vous demande qu'une chose : allez jusqu'au
bout de ce témoignage. Il va vous paraître absurde, exagéré peut-être, dans ce
cas, allez vérifier par vous-même chaque point soulevé. Vous verrez que tout
est vrai.
Bientôt, vous ne verrez plus jamais le monde de la
même manière.
Je vous le garantis. » -Maxime
Chattam, Les Arcanes du Chaos-
C’est effectivement ce que l’on ressent après la
lecture d’un des multiples romans de Maxime Chattam, l’auteur vedette de cet
article. In tenebris, Autre Monde, Maléfices ou encore Leviatemps
ont tous un point commun, ou plutôt deux : faisant partie de la bibliographie
de Chattam, ils nous font la représentation, la peinture du mal humain et du
côté obscur de la force. Thrilling isn’t it ?
Pour pouvoir vous expliquer les fondements de ces
romans sombres et énigmatiques, il me faut commencer par le commencement, ce
qui me semble être le plus logique. Passionné d’écriture depuis tout petit, et
après un début de carrière discret sur les planches et devant les caméras, Maxime
Chattam se lance dans l’écriture avec Le 5e règne, un
thriller fantastique (dans les deux sens du terme) acclamé par les critiques et
récompensé par le jury du Prix du Roman Fantastic'Arts du Festival de Gérardmer
en 2003.
Ce roman est ancré dans deux univers bien
différents : le roman policier et le fantastique, or il saute aux yeux de
Chattam que sa passion penche plutôt du côté des bons vieux polars. Il part
donc étudier à Paris la psychologie criminelle, la police technique et
scientifique ainsi que la médecine légale. Et c’est ainsiqu’est né son style
d’écriture noir, gore et terriblement troublant. Seslecteurs vous le
confirmeront : âmes sensibles s’abstenir.
Ainsi,je pense que le meilleur moyen de vous faire
découvrir ce « thrilleriste polaristique » serait de vous révéler le secret
d’un roman de notre « Stephen King français » (une appellation nous venant du
journal Le Monde, pour vous dire ce n’est pas des paroles lancées en
l’air!).
Il est tout d’abord nécessaire de créer un
personnage complètement dérangé, a un tel point que le terme « malade mental »
serait plutôt un compliment. Puis, ajoutez des meurtres sanglants a la mise en
scène spectaculaire, à partir desquels un personnage principal va devoir
déchiffrer peu à peu le profil de la bête pour au final entrevoir une porte
vers les Enfers. Ainsi, la question que se pose l’auteur à travers son entière
bibliographie est également assez étrange: est-ce que ces actes de bestialité sont-ils
réellement si inhumain? Et bien, il faut avouer qu’on se surprend soi-même
parfois pendant la lecture à comprendre et adopter la logique du tueur. Bon,
c’est vrai que des fois, ça peut aller très loin, mais j’en reparlerai plus
tard… Revenons à nos moutons: la plupart de ses histoires sont basées sur la
psychologie du meurtre et du meurtrier, mais surtout de l’aspect humain ou
inhumain de la chose. Qu’est-ce qui amène un homme à séquestrer une jeune
femme, pour ensuite la torturer, la scalper et finalement la dévorer? Comment
une telle perversion peut-elle naitre au sein d’un être humain, à tel point que
la personne en perd sa condition humaine? Cela peut vous paraitre être des
questions classiques d’histoire policière à la Castle ou encore Bones,
mais Chattam va encore plus loin que toutes ces productions en ouvrant des
portes que la censure a tendance à verrouiller.
En effet, en plus d’une psychologie très travaillée,
Chattam s’arme de recherches détaillées et d’univers imprévisibles pour nous
attirer dans les fins fonds de la nature humaine. Le cannibalisme, la barbarie,
les sous-sols new-yorkais, Oz et ses SDFs ou encore les forets à perdre de vue
grouillant d’araignes meurtriers, tous ces thèmes et lieux font partis du monde
noir et complexe de Maxime Chattam.
Mais c’est à ce moment de l’article que certains
parents ou adultes bienveillants doivent se dire : « Mais ne va-t-il pas trop
loin ce Maxime Chattam? Est-ce une bonne chose que l’on le présente à nos jeunes
lycéens chargés d’innocence? ».Et je vais donc vous répondre : il est vrai que
ces thèmes sont troublants et parfois choquants, mais il ne faut pas oublier
que tous ces romans sont de la fiction, de la fiction horrifiante, mais de la
fiction sans aucun doute. Ce sont des histoires passionnantes et extrêmement
addictives. Et puis, rien que les chiffres de ventes suffissent à prouver ce
que Maxime Chattam tente de nous prouver à travers ses romans : chacun de nous
possède un côte de perversion, de bestialité que l’on doit nourrir… Alors
pourquoi s’en priver ?
Livres conseillés :
« LaTrilogie du mal »: L'Âme du mal, Michel Lafon « Thriller », 2002, Grand
prix Sang d'Encre 2002
In Tenebris,
Michel Lafon « Thriller », 2003 (Coup de cœur de la rédaction !)
Maléfices, Michel Lafon «
Thriller », 2004
Prédateurs,
Albin Michel « Spécial suspense », 2007
Léviatemps,
Albin Michel, 2010
La Conjuration primitive,
Albin Michel, 2013
By Arthur Asseman
(Nous rappelons une nouvelle fois que ces conseils
de lecture sont réservés aux lycéens, car les thèmes abordés peuvent choquer et
troubler les plus jeunes d’entre vous.)
L’IMPLACABLE JEEVES By Josephine Pruvot-Warin
L’IMPLACABLE JEEVES By Josephine
Pruvot-Warin
Entre les livres de français ou de philosophie, il
est toujours agréable de faire une pause. Que se soit après les devoirs au chaud
dans son lit ou pendant le trajet plus ou moins long qui tantôt nous amènera au
Lycée, ou à la maison. Prenez quelques jours de détente avec un livre léger, agréable
et qui – je vous l’assure – vous fera mourir de rire. Je vous propose dans
cette édition la série de romans Jeeves de P. G. Wodehouse.
Jeeves est un majordome au service d’un jeune dandy
londonien du début du siècle, Bertram Wooster. Mais il n’est pas un simple
valet ; il est intelligent, flegmatique et parvient toujours a sortir son
employeur des caprices extérieurs et des situations les plus extravagantes ;
que se soit les exigences incongrues d’une tante hystérique, la rage d’un fiancé
jaloux ou la colère d’un secrètement dessinateur de lingerie et d’un homme de
main d’un juge particulièrement sadique et mesquin. Comme il le dit lui-même, Jeeves
est le “gentleman personnel des gentleman”. Ingénieux et fidèle, Jeeves donne a
ces romans “so British” une note élégante en parallèle avec la capacité parfois
exaspérante de Bertram d’attirer sur et contre lui les pires orages et
catastrophes.
En commençant par Mon valet de chambre,
passant par Very Good Jeeves, Jeeves, au secours ou Pas de pitié pour
les neveux, cette suite de quinze romans sera une bouffée d’air, fraiche et
revigorante; en bref un break salutaire de notre stress permanant.
Joséphine Pruvot-Warin
CONTROL YOUR MIND: A QUICK GUIDE TO LUCID DREAMING by Sophie Latham
CONTROL
YOUR MIND:
A QUICK GUIDE TO LUCID DREAMING by Sophie Latham
Lucid dreaming is when you are aware you’re
dreaming without waking up in real life. You are present within your
dream.
WHY WOULD YOU WANT TO DREAM LUCIDLY?
When you’re dreaming, your entire environment – the
people present, your surroundings – is a product of you, and your subconscious
rules over it all. It’s a great way to learn about yourself, but most
importantly, lucid dreaming enables you to control what happens in your dreams.
Those who suffer from frequent nightmares turn to lucid dreaming to confront
them. Most of the time, people want to learn this technique to be able to do
something which is impossible in real life. For example, most want to fly and
defy gravity. Some do it to speak with a dead relative or even with their past
selves to come to terms with issues they may have. It can be a very useful tool
to get into your own mind, but the three step process requires dedication for it
to work.
STEP 1: JOURNALING
The first step to lucid dreaming is recording your
dreams, and teaching yourself to remember them. Try putting reminders around
your room and keeping a notebook by your bedside table. As soon as you wake up,
before moving – as this will shift your surroundings and the dream will slip
away from you – write down everything you can remember about your dream, any
details you can think of. Focus on your senses: what could you see, hear,
taste, smell and feel? Mentally walk through what happened, one event at a
time. Who was there? What was your prevailing emotion (joy, humiliation, panic,
frustration, paralysis, anger, confusion…)?
As you keep this journal, read your past dreams
every once in a while: you should start to notice recurring patterns which
could be people, elements, feelings, or places that are always present. These
are your “dream signs”.
STEP 2: REALITY CHECKS
As soon as you identify your “dream signs”, you’ll
know what to watch out for so that you can tell you are dreaming. In order to
remember to do “reality checks” in dreams, you need to establish a habit of
doing reality checks in real life (when you walk through a doorway, when you
check the time) to get used to them. Reality checks are quick tests that aim to
check the reality of your surroundings. The easiest and most popular checks
are:
- Looking at your hands: whilst you are
dreaming, anatomy becomes quite fluid and so you are likely to notice something
abnormal, such as having an incorrect number of fingers. If you regularly stare
at your hands and count your fingers you will train yourself to test your
surroundings, and eventually, you will do it whilst you’re dreaming and realize
you aren’t awake.
- Checking the time: in dreams, time is very
difficult to read and it doesn’t flow as it should. When a clock isn’t
displaying properly, or when the time changes unusually if you glance away and
look back, you are dreaming.
- Reading a sign: the same principle applies
to printed writing. In dreams, words and letters seem to dance around the page
and it is very difficult to make any sense of them. Checking a sign - or
anything with writing on it - when you encounter your “dream signs” will ensure
you do this while you are actually dreaming.
- Testing gravity: If you jump, do you float
down or drop? Gravity is arbitrary in dreams, so a weightless feeling will
indicate you aren’t conscious.
STEP 3: STAY IN THE DREAM
The most difficult part of lucid dreaming is
staying in the dream once you’ve realised you are dreaming. For the majority of
people, the excitement of becoming lucid wakes them up in real life.
The best advice to avoid waking up after becoming
lucid is to focus strongly on one thing in your dream (preferably something
close up e.g. your fingertips) or to start spinning, in order to keep dreaming
through the ‘swooping’ feeling. Once this fades, you are dreaming lucidly and
can do anything you wish!
Sophie
Latham
CINECLUB : « LA LUCARNE » by Arthur Asseman
CINECLUB :
« LA LUCARNE » by Arthur Asseman
Vous entrez dans la salle sombre et étroite avec
cette petite montée d’excitation habituelle qui marque vos mercredis soirs.
Vous vous frayez un chemin jusqu’à votre siège, que vous faites basculer avec
un léger grincement. Vous vous laisser tomber sur votre résidence d’un soir et
vous ressentez le choc de vos fesses sur le semblant de mousse: celle-ci n’est
pas aussi moelleuse que l’on pourrait espérer. Mais ce n’est pas grave, car
vous n’êtes pas venu pour faire la sieste. Un homme au style vestimentaire
plutôt relaxé s’avance au-devant de la scène et commence son discours. Vous
écoutez attentivement ce cours exposé ou l’on parle de fenêtre et d’un certain
Burton. Qui est-ce Burton ? Vous ne vous en souciez pas, car vous n’attendez
plus qu’une seul chose: que les lumières s’éteignent. Chose qui finit par
arriver et vous souriez. La magie du cinéma peut commencer…
« La Lucarne », c’est comme cela que se nomme le
nouveau rendez-vous mensuel du LFCG, un endroit où vous pourrez regarder puis
débattre de films et de cinéma tout en profitant d’une soirée loin des devoirs
et du vidage du lave-vaisselle quotidien. De 16h à18h pour les plus jeunes pour
ensuite enchainer avec les lycéens de 18h à 20h, une fois par mois les portes
de la salle Iselin s’ouvrent au grand public pour vous faire voyager à travers
le monde si vaste et enchanté du cinéma. Le but: se distraire, réfléchir, s’évader,
s’amuser, apprendre ou encore découvrir, chacun y trouvera son plaisir, et bien
plus encore.
Allant de Big Fish à The Kid, en
passant par Rear Window, ce tour du monde du cinéma est le moyen parfait
de se distraire au milieu d’une longue semaine de cours bien chargée.
Il est très clair que les organisateurs de ces
rendez-vous du mercredi soir ont tenté de créer une atmosphère conviviale et
amicale, bien loin de celle d’une salle de classe typique. En proposant des
soirées à thèmes, ils espèrent apporter quelque chose de différent à chaque
projection, la diversité étant l’un des mots d’ordres cinématographiques.
Ainsi, les collégiens pourront regarder des films originaux et à leur goût,
alors que les lycéens auront droit à des films un peu plus complexes et
matures, mais tout en restant dans le divertissement. N’oublions surtout pas
qu’à chaque fin de projection il vous sera possible de débattre du film, sous
tous ses angles.
Appétissant non? Et bien rendez-vous mercredi en salle
Iselin!
Arthur Asseman
A SATURDAY UNLIKE ANY OTHER: the Streets of Kensington
A SATURDAY UNLIKE ANY OTHER: the
Streets of Kensington
By Victoria Taittinger and Eloise
Dethier Eaton
There
she stands on the same spot every day of the week. While people come in and out
of Waitrose quickly moving on to the next task on their busy schedule, Katia
stands by the door, Big Issue in hand.
Originally
from Durban, South Africa, you can only imagine how different life is for her.
How did she get here? How did she end up being homeless until she picked
herself up? Where does she want to be tomorrow? These are all questions we
asked as we stopped by to chat with her, unlike most that just walk by.
Surprisingly
friendly and willing to talk about her troubles, Katia is part of the community.
This is a key part of her life as
it means she belongs somewhere: it is her home away from home. While she talked
to us, she stopped when seeing one of her friends, threw a smile their way and
wished them a good day.
It
was absolutely fascinating to hear about how she arrived here. She left Durban
after her family disowned her because she wouldn’t follow their rules. She
refused to convert to their idea of Islam, an “interpretation of her Islam”, as
she put it.
“My
family is rich; they say I can have a mansion and a car
if I wear a veil like them. But jeez, what good is that if it doesn’t make me
happy?”
Katia
converted to the Christian faith, and is a strong believer in God.
“Jesus
is my saviour, he gave me everything.”
Hope
keeps her fighting throughout the coming freezing months and onwards.
The
violence that she came to know too well in South Africa, with members of her
family being shot and raped, was also a reason behind her desire to depart. We
asked about the end of the apartheid, Mandela and Victor de Klerk*’s roles, and
the impact it had on her life. She thought it was necessary, but things didn’t
seem to have gotten much better, in her opinion.
According
to her, during the apartheid, “you knew where to stand and what your place was”
which meant you also had security… racial threats and inequality are still a part
of this booming BRICS country. However, there has been some improvement.
It’s
been ten years and Katia still recalls her year and a half spent sleeping rough
that she’ll never forget.
“It
was so hard, and cold.” she explains. It was a time where she preferred to stay
out of the public eye. It was very dangerous at night with drunks roaming the
streets; she didn’t ever want to be harassed again.
None
of us can understand what it’s like to be constantly afraid and hungry: we never
need to worry about our tomorrows and whether we’ll make it through the night.
We
asked if anyone helped or chatted with her during that time: “No not really, I didn’t
mind explaining my situation, but people don’t want to hear.”
Isn’t
that true? We aren’t all heartless, but I know I’ve walked by people many times
because I chose to look away. It’s not that we don’t see them or that we don’t
want to help. Personally it’s because, although I wish there was something I
could do, I don’t know where to start. You question whether the money you give
will benefit them, if it’ll get them off the streets or just deeper into the
drink. Perhaps it’s simply because we can’t relate, feeling almost rude for
trying to start a conversation. However, we are often mistaken: one syllable, a
small acknowledgement, can go a long way.
At
this point, Katia turned to drinking. She thought it might help to blur out her
painful situation yet she quickly realized it was only making matters worse.
“I
thought no, this would destroy me”, she said.
As
a result, Katia picked herself up, and it is alone that she arrived at the
happier place she is today.
Katia
left for London in 2004 because she thought it would be better. Unfortunately,
she didn’t know what was awaiting her since without a work permit or an EU residentship,
she wasn’t entitled to any government housing or medical coverage.
Indeed,
housing is a constant problem on the streets. How can you build anything when
you don’t know if you’ll have a roof over your head the coming night?
Before
meeting Katia, we talked to Peter while he hugged his dog Luke.
He
told us how impossible it was to find housing; no one would let him in with his
companion, for safety and sanitary reasons. You’d think it was his choice, but
no one chooses that kind of life. Imagine how hard it must be for him to separate
himself from the dog he rescued and feeds, his only constant support.
On
the other hand, Peter has gotten to know people down on Exhibition road, who
are quite kind, he told us. While we sat next to him, a young couple came by
and left him some food.
Fortunately,
Katia found help at Passage in Victoria where she was given food, housing for a
time, and a recommendation to work for the Big Issue.
Now
she gets her clothes, food and showers from the Methodist church on Kings Road,
a great place with an open shelter on Monday nights. Tonight, Katia will sleep
at a friend’s house down World Ends, who also works for the Big Issue. She’s
grateful for it, but misses “her own four walls”, and her privacy. We caught
her right before she set off on her bicycle to bring groceries to an old lady
she helps every Saturday.
It
was amazing to meet a woman who’s got so little but wants to give so much.
What
are Katia’s wishes for the New Year? A job does figure on her list, but first
she wants to learn how to use a computer; “I don’t even know how to turn on one
of those,” she told me, pointing at my phone. She had heard of Centerpoint and
their training programs, but unfortunately she isn’t able to take classes at
the Chelsea town hall because of her situation.
“I
want to help my community. I want to give back to the Big Issue all they gave
me.”
Although
she is already helping others who’ve suffered through the same hardship, she
wants to go even further. What can we do? Some organizations already offer
help, and we don’t have to save the world alone, but we can talk to people on
the streets and see them as the human beings they are. It is too easy to look
away and move on. Everyone dislikes being ignored and a smile can really make
their day.
So
come by Kings Road and talk to Katia, she’ll tell you her story, bless you with
words of inspiration and show you that there really is something you can do.
If
you want more information and ways to make a donation, here are some useful
links:
http://www.passage.org.uk/homeless.aspx
http://www.centrepoint.org.uk/
http://www.bigissue.org.uk/
[*South
Africa’s president from 1989-1994 and a co-recipient with Mandela of the 1993
Nobel Peace Prize.]
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