Sunday 9 June 2013

Où va le monde ?

Où va le monde?

L’année 2013 s’annonce plus mouvementée que prévue. Un ensemble d’évènements, de faits divers à des conflits, a bousculé le monde en ce début d’année.
Le pape a quitté son poste, les étudiants de Sciences Po déclarent la guerre a la FNSP (Fondation Nationale des Sciences Politiques) dû à la procédure d'élection de Frédéric Mion à la tête de l'IEP, la viande de bœuf n’est plus ce qu’elle était, le comique Beppe Grillo se présente aux élections italiennes, François Hollande se relance dans la « guerre contre le terrorisme » au Mali, l’antagonisme des Républicains et des Démocrates aux Etats-Unis mène a la mise en place de l’austérité budgétaire avec des coupes de toute part...
On dirait que la fin du monde s’est décalée de quelques mois.
Cette implosion est une réaction à la pression de la crise qui sévit depuis 2008, sûrement. Le monde dit « Assez » et Xavier Gorce exprime cet éclatement de la même ironie tranchante (caricaturiste du Monde).
En France, le « nouveau » président François Hollande fait face à grève après grève, crise après crise (enlèvement au Cameroun  Mariage pour Tous), terminant une première année de mandat particulièrement chargée.
En Italie, le gouvernement sans tête voit Giorgio Napolitano reprendre les rennes du pouvoir, alors qu’il comptait auparavant se retirer de la scène politique, à 87 ans.
Ces événements marquent le besoin de nos sociétés de repartir d’un nouveau pied, de quitter ce monde de la crise et des conflits incessants.
Il semble évident qu’il faudrait que l’on vive dans une utopie pour que la crise financière à Chypre cesse dans les jours à venir, pour que les habitants de Boston retrouvent le calme et la sérénité d’ici une semaine. Ce qui n’est pas le cas.
L’Union Européenne voit de plus en plus de « trous économiques » se former en son sein, et cela va demander plus que quelques réformes pour relancer sa croissance.
Que verra-t-on par la suite ? Le départ du Royaume-Uni de l’alliance européenne ? Le « retour » du franc français ?
Voila des suggestions qui semblent invraisemblables, voire même ridicules, et pourtant, elles ont été formulées par plus d’une personne. Pour plusieurs individus, ces propositions, ont semblé être la solution de nos problèmes.
Manquons-nous d’idées ? Manquons-nous de solutions ? Ou n’y a-t-il pas de solution ? Sans sombrer dans le pessimisme total, il est apparent que beaucoup de questions demeurent sans réponses, et que c’est ce manque de répondant qui inquiète peut-être le plus les populations touchées par la crise.
N’en voulons tout de même pas trop à nos dirigeants, qui, ne l’oublions pas, vivent cette crise autant que nous, et qui travaillent à la faire cesser, ou du moins la ralentir (l’Union Européenne tente d’imposer une limitation à 3% du PIB le déficit public annuel de la France notamment, malgré un échec cette année). Car une crise fait partie d’un cycle, et tout cycle à ses rebondissements.
Comme le dit M.Obama à propos du bombardement à Boston "We will get to the bottom of this".

Eleonore Pistolesie

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